La Compagnie des arts africains pour la culture (CAAC) en sigle forme des artistes danseurs et tambourinaires de la musique traditionnelle à travers un atelier de capacitation dénommé « pas de culture, pas d’identité ». Ceci dans le but d’immortaliser des cultures africaines, tout en contribuant à l’amélioration des performances de jeunes talents œuvrant dans ce secteur artistique.

Cette confirmation est du responsable de cette compagnie, Roger BYAKITILE, qui, lors d’une interview exclusive avec la chaine culturelle, a précisé que cette activité vise également la promotion de cette catégorie d’artistes qui semble être ignorée par certains membres de la communauté.

« Nous apprenons aux artistes la manière de jouer au tambour dans le style MBUNDA qui est le symbole de notre culture africaine ». Nous leur montrons comment associer ces jeux aux danses traditionnelles et aux théâtres pour les rendre compétitifs sur le marché de l’art traditionnel. Après la formation, nous allons organiser une tournée d’exposition des talents des bénéficiaires à différentes places publiques de la ville de Bukavu pour compatir avec la population de l’est de la RDC qui demeure victime des multiples atrocités. » Ajoute Roger BYAITILE.

Rencontrés à leur lieu de formation, certains participants disent que cet atelier est une grande opportunité en vue d’améliorer la qualité de leur noble métier qui vise à véhiculer le message de paix à travers l’art.

« Nous remercions la compagnie CAAC d’avoir songé à renforcer nos capacités pour nous rendre compétitifs dans l’industrie culturelle ». La matière que nous bénéficions nous permettra de nous distinguer partout où nous irons représenter la ville de Bukavu, la province du Sud-Kivu et/ou la République démocratique du Congo. Elle nous aidera également à mieux jouer notre rôle d’immortaliser les cultures africaines et de promouvoir la cohabitation pacifique intercommunautaire à travers l’art. » Affirmant-ils

L’un des facilitateurs de cet atelier, Ernest KIBUNDILA, insiste sur un accompagnement sans relâche des jeunes talents pour la progression de la musique traditionnelle.

La formation « Pas de culture, pas d’identité » se tient à l’espace culturel Kwetu Art en commune de Bagira du 12 au 24 février 2024. À la fin de cette dernière, chaque participant recevra un brevet de participation, précise notre source.

Gisèle BASHWIRA